Les cours des miracles sont des lieux dans Paris où habitent les mendiants. Lorsqu’il est question de pauvreté, beaucoup se réfèrent aux gens en manque de sou, parfois, à cause de leur incapacité physique. C’est le cas pour dans ces endroits, sauf qu’à l’époque, l’histoire raconte que de l'escroquerie se cache derrière les misères de ces pauvres.

Petite description de la cour des miracles

Cette histoire de Paris est, pour la plupart des auditeurs et des lecteurs actuels, incroyable, tandis que pour d’autres ce n’est qu’un conte illustré juste pour mettre du piment à une réalité. La cour des miracles était ainsi le repaire où les civiles croisent involontairement les, soit disant, malheureux, aveugles, handicapés, estropiés, les mendiants, durant la journée. Étant une place spécialisée pour les gens de classe piteux, la cour des miracles est un grand cul-de-sac sale, couvert de boue et des déchets créant une atmosphère puant, où règne l’insécurité absolue. Si autrefois, les repaires se situaient aux fins de Paris, Louis XIV, a déplacé les pauvres dans des endroits plus considérables, lors de son règne. Malgré cela, ils n’ont eu droit qu’à des lieux plus ou moins égal à leurs localisations précédentes : mal construits, inachevés, sale, des rues couvertes de vilains, déplaisants repoussés, quand même, de la ville. Pour s’introduire dans le quartier, les gens devaient traverser une descente toute en pente, inégale, raboteuse. Concernant les maisons, elles étaient à moitié enterrées, et, donc, couvertes de boue, pourrit et vieille. Il est constaté que presque cinq cent familles sont encombrées d'un logement.

Quelles habitudes les gens des cours de miracles avaient-ils ?

Déjà, aucune force de l’ordre n’a pu visiter une cour des miracles sans avoir à fait recours à des injures et des coups. Évidemment, comme cette partie de la ville est envahie par l’insécurité, les policiers devaient s’en occuper. Mais leur présence n'a pas vraiment fait effet, puisque le banditisme ne s’est jamais arrêté. Côté nourriture, ce n’est pas étonnant qu’aucun des habitants des cours de miracles ne puissent penser qu’à leur repas du présent vu la pauvreté, c’était une loi fondamentale. Pour les voleurs, ce n’est qu’occasionnellement qu’ils rentrent le soir, avec de quoi manger à leur faim. Et, pour certains, ce sont les coups qui comblent la peine ou le repas. Il est triste que pour cet endroit remplit de peine et désespoir, les gens n’avaient eu ni foi ni loi, même si certains croyaient en un Dieu. Et pour réaliser des prières, en imitant les façons des croyants de l'église ; ils se procuraient des objets religieux comme les croix, l’image de Dieu, qu’ils volaient dans les églises. D’autre part, les jolies femmes et filles des cours des miracles ont décidé de devenir des prostituées pour des moindres monnaies, parfois plus, parfois aucune. Certains hommes offrent de l’argent régulièrement aux mères de leurs enfants pour les éviter de demander des aumônes.

Les tristes réalités couvertes dans les cours de miracles :

Chaque cour des miracles avait ses propres lois. Mais malgré cela, les manières de survie ne s’étaient pas trop différenciées. Pour procéder, des associations se formèrent avec, à la tête, un chef suprême nommé Coërse. Entre collègues, ils devaient communiquer via d’autres langues comme le “argot”, qui est, aujourd’hui, encore employé. Comme toutes les organisations, celle-ci eut pour but de récolter des recettes, et c’étaient ceux aux bas grades que cette tâche est destinée. À cette époque, chaque grade eut une mission importante, parfois malfaisante. Les cagoux, par exemple, étaient chargés de former des nouvelles recrues pour savoir fabriquer des gemmes, et se faire facilement des plaies. Les formations consistaient également à leur apprendre l’argot, l’art de voler avec souplesse et discrétion. En conséquence, les orphelins recevaient l’ordre d’effrayer les civiles en parcourant les rues de Paris tout nues, les marcandiens et les rifodés mendiants en affirmant être victimes, ruinés de la guerre. Les maltringeux, les piêtres, les francs-mitoux, les sabouleux, les coquillards étaient ceux qui simulent les maladies justes pour attirer l'attention des autres. Cela était dû à la contribution de l’entretien religieux, relié, aussi, au coërse, en incitant les passants à consulter leur guérisseur. Plus tard dans la soirée, les estropiés de la cour des miracles fêtaient avec le peu de liards reçus avec une bonne santé physique.

Visiter les cours des miracles

Vous constaterez sûrement que les endroits où se situaient une cour des miracles n’étaient pas agréables et encore moins nobles, à cette période. Puisque cela date d’il y a 400 ans, certains repères ne sont alors plus connus comme cour des miracles, si vous pensez faire du tourisme à Paris. Vous pouvez, par exemple, visiter la cour du roi François, la cour de la Julienne, celle de Gentien, la cour de Brisset, la cour Sainte-Catherine. Certains portaient, et portent encore, le nom de la cour des miracles comme celles des rues de Bac, de Reuilly (quartier quinze vingts), de Tournelles. Les plus célèbres des cours sont celles qui sont situées dans la rue Neuve-Saint-Sauveur, entre le cul-de-sac de l’étoile, la rue de Damiette et celle de Forges. Pendant une certaine époque, les habitants des cours miracles ont été déplacés dans des centres de soins, mais, n’y restant pas longtemps, les criminels étaient revenus dérober dans les rues.