Louis Aliot, le vice-président du Front national, invité mardi dernier sur France info, a précisé que son parti allait changer de nom, estimant que l’appellation pose « problème », lors des seconds tours d’élections.
Comme de nombreux partis français avant lui, le Front national va changer de nom après un congrès prévu en mars 2018. Est-ce une façon de faire un bon ravalement de façade ? Louis Alliot pense qu’aujourd’hui, « le nom FN dans les seconds tours est quelque chose qui fait barrage. Il faut en changer de nom pour permettre un plus large rassemblement de deuxième tour, pas pour une histoire d’extrême droite », a-t-il expliqué estimant qu’il « ne se considère pas comme une personnalité politique d’extrême droite ».
Selon Marine Le Pen, présidente du parti d’extrême droite, « le changement de nom mettra en évidence ce que sera ce nouveau front, un mouvement plus ouvert, divers, participatif, une force politique mieux préparée et implantée, dont l’objectif sera de prendre le pouvoir pour redresser le pays. » En résumé, capable de figurer lors des seconds tours des élections et briser le « plafond de verre ». Rappelons, c’est un mouvement politique dont le nom reste inchangé depuis sa cofondation par Jean-Marie Le Pen en 1972.
Reste qu’un changement de nom ne pourrait résoudre un autre problème propre au Front national, à savoir l’existence d’une seconde « marque », qui concurrence celle du FN c’est le nom « Le Pen ». Une marque tout aussi forte !